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Photo W.A. Mozart

W.A. Mozart - Piano, Violon

Wolfgang Amadeus Mozart ou Johannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart, né le 27 janvier 1756 à Salzbourg (Principauté archiépiscopale de Salzbourg) et mort le 5 décembre 1791 à Vienne, est un compositeur autrichien de la période classique. Il est considéré comme l'un des plus grands compositeurs de l'histoire de la musique européenne. Avec Joseph Haydn et Ludwig van Beethoven, il a porté à son apogée l'école classique viennoise. Enfant prodige et compositeur précoce, il est produit en public dès l'âge de sept ans à travers l'Europe où il subjugue les assistances avec sa sœur Maria Anna. Mort à trente-cinq ans, il laisse une œuvre considérable (893 œuvres sont répertoriées dans le catalogue Köchel). Selon le témoignage de ses contemporains, il était, au piano comme au violon, un virtuose. Il a écrit dans tous les genres musicaux de son époque et a excellé dans chacun d'eux. On reconnaît généralement qu'il a porté à un point de perfection le concerto, la symphonie et la sonate, et qu'il fut l'un des plus grands maîtres de l'opéra.

Photo Gioachino Rossini

Gioachino Rossini - Violon

Gioachino Rossini est un compositeur italien né le 29 février 1792 à Pesaro (alors dans les États pontificaux) et mort le 13 novembre 1868 à Passy, Paris. Comptant parmi les plus grands compositeurs du xixe siècle, par l'importance et la qualité de son répertoire, son nom se rattache surtout à l'opéra : ses œuvres les plus populaires sont encore de nos jours Le Barbier de Séville, La Cenerentola (d'après Cendrillon), La Pie voleuse, L'Italienne à Alger, Le Turc en Italie, Tancredi, Semiramide et Guillaume Tell. Il a aussi laissé des œuvres de musique sacrée, notamment un Stabat Mater5 et une Petite messe solennelle6 composée dans ses dernières années. Bon vivant et gastronome à la table réputée, il a composé des pages culinaires, leur donnant le nom de ses opéras (« bouchées de la Pie voleuse », « tarte Guillaume Tell ») et baptise ses Péchés de vieillesse selon son inspiration gourmande (Hachis romantique, Petite valse à l'huile de ricin). Le « tournedos Rossini » est une recette célèbre nommée en son honneur, dont certains auteurs lui attribuent la paternité.

Photo Giuseppe Verdi

Giuseppe Verdi - Piano

Giuseppe Fortunino Francesco Verdi, né le 10 octobre 1813 à Roncole et mort le 27 janvier 1901 à Milan, est un compositeur romantique italien. Son œuvre, composée essentiellement d’opéras, unissant le pouvoir mélodique à la profondeur psychologique et légendaire, est l'une des plus importantes de toute l'histoire du théâtre musical. Verdi est l'un des compositeurs d'opéras italiens les plus influents du xixe siècle, son influence comparable à celle de Gioachino Rossini, Vincenzo Bellini, Gaetano Donizetti et Giacomo Puccini. Ses œuvres sont fréquemment jouées dans les opéras du monde entier et, dépassant les frontières du genre, certains de ses thèmes sont depuis longtemps inscrits dans la culture populaire comme « La donna è mobile » de Rigoletto, le « Brindisi » de La traviata, le « Va, pensiero » de Nabucco ou la « Marche triomphale » d'Aida. Les opéras de Verdi dominent encore le répertoire de l'art lyrique un siècle et demi après leur création. Peu engagé politiquement, il a cependant autorisé l'utilisation de son image et de ses œuvres dans le processus de réunification de la péninsule italienne et demeure de ce fait, aux côtés de Giuseppe Garibaldi et de Camillo Cavour, une figure emblématique du Risorgimento.

Photo Vincenzo Bellini

Vincenzo Bellini - Piano

Bellini est considéré comme l'un des plus grands « mélodistes lyriques », ayant influencé Chopin. Sa personnalité musicale peut difficilement se laisser enfermer dans un schéma historico-stylistique. Tout en demeurant fidèle aux concepts musicaux hérités des grands compositeurs qui l'ont précédé, Bellini est un tenant de la primauté du chant. Toutefois, en son temps, Stendhal souligne, dès La straniera, la rupture stylistique avec la tentative rossinienne de renouveler les formes de l'opéra baroque, Bellini participant, à la suite de Cherubini et Spontini, à la promotion d'un style « classique ». Doué d'un prodigieux génie mélodique, il consacre sa vie à la composition et brille dans l'art de créer des mélodies d'une parfaite limpidité. Certains critiques lui reprochent une « légèreté » dans l'accompagnement. Il construit ses harmonies et orchestrations de manière simple, mais il excelle dans l'expression des sentiments tendres et mélancoliques. Il apporte, à Milan puis à Paris, l'aura de la culture méditerranéenne antique que l'Europe a idéalisée dans le classicisme. Ce renouveau enthousiasme tellement Wagner qu'il choisit la Sicile pour situer son opéra Das Liebesverbot, oder Die Novize von Palermo, adoptant la clarté du langage lyrique de Bellini.

Photo Maria Malibran

Maria Malibran - Chant

« La » Malibran incarne pour la postérité l’exemple même de la diva romantique. Fille du ténor andalou Manuel Garcia, créateur du rôle d’Almaviva dans le Barbier de Séville, Maria naît à Paris, rue de Condé. Dotée d’une voix d’abord inégale et rebelle, elle réussit à maîtriser cet organe grâce à l’acharnement de son père. Mais la violence de cette éducation « à la baguette » entachera pour longtemps leurs relations. À 17 ans, sa rencontre à Londres avec le dernier castrat d’opéra, Velluti, marque, le temps d’un duo, le choc de deux mondes : celui, finissant, des castrats, et la nouvelle ère de la diva romantique. À New York, où la troupe Garcia fait découvrir les opéras de Rossini et crée le Don Giovanni de Mozart en version originale, Maria épouse Eugène Malibran. Elle se séparera de lui au bout de dix-neuf mois mais portera à jamais son nom sur les scènes d’Europe. Grâce à ses relations familiales, Maria recommence à 20 ans une carrière à Paris. Elle triomphe au Théâtre-Italien et fait l’admiration de Chopin, George Sand, Lamartine ou Musset. Avec sa voix étendue de contralto colorature, elle suscite des transports d’admiration dans les rôles rossiniens de Rosine ou de Desdémone. C’est alors qu’elle rencontre le grand amour avec le violoniste belge Charles de Bériot, qu’elle épouse en 1836 après l’annulation de son premier mariage. De 1832 à 1836, elle se partage entre l’Angleterre et l’Italie. À Naples, Milan ou Venise, elle remporte ses plus grands succès avec Rossini mais aussi Bellini (Norma et La Somnambule). Dans la cité des Doges, elle sauve de la faillite un ancien théâtre qui prend le nom de Théâtre Malibran, le soir même où elle y chante. Partout on salue la cantatrice mais aussi l’incomparable tragédienne qui fait de chaque représentation un nouvel événement.